LES DIFFÉRENTES TECHNIQUES
Le type de techniques que le praticien va utiliser dépend de sa sensibilité et donc de ses préférences manipulatoires, de l’état du patient mais surtout du système qu’il choisit d’approcher.
4 grands systèmes composent notre organisme ;
Le système musculo-squelettique composé des articulations, des os, des muscles, des ligaments ; il pourrait être qualifié de contenant, ou de charpente.
Le système viscéral ; qui sont les organes digestifs ou non et qui se rattachent à la charpente ; c’est le contenu.
Le système crânio-sacré qui doit son non au lien mécanique qui existe entre le crâne et le bassin (par le sacrum) assuré par les méninges et notamment la dure-mère. Son rôle est d’assurer une bonne cohésion et transmission des forces à la charpente.
Le système facial constitué par l’ensemble des différentes enveloppes tissulaires que l’on trouve autour de chacune des structures de notre corps. Son rôle est d’assurer le lien et la cohésion entre ces 3 premiers systèmes.
Pour aborder ces différents systèmes l’ostéopathe pourra utiliser des techniques structurelles dites à faible amplitude et haute vélocité, souvent accompagnées d’un bruit de « crac », quand elles sont appliquées aux articulations, et qui sont le stéréotype des manipulations ostéopathiques. Notons que haute vélocité ne signifie pas violence et que ces techniques peuvent se faire avec un minimum de tensions, et outre le côté spectaculaire, être administrées en douceur et sans aucune douleur.
Mais il pourra également utiliser des techniques dites fonctionnelles qui vont, elles, correspondre à des mobilisations à faible vélocité et plus haute amplitude, utilisant des leviers mécaniques osseux, ligamentaires, ou musculaires. Le but étant toujours de repousser une barrière motrice (ou restriction de mobilité).
Enfin, des techniques tissulaires qui correspondent essentiellement à des palpations douces et mobilisations de très faibles amplitudes et de faible vélocité.
Seule une approche avec de grandes amplitudes et de grandes vélocités est à proscrire car synonyme de manque de contrôle, donc de non-respect de l’intégrité du corps, et donc de dangerosité.